La Passe-miroir – Livre 1 remporte le concours du premier roman jeunesse organisé par Gallimard jeunesse, RTL et Télérama.
L’été 2007, je posais sur papier les premiers mots maladroits de La Passe-miroir. À cette époque là, je ne me doutais pas ce qui m’attendait. Je ne savais pas que quelques mois plus tard, la maladie se déclarerait, déstructurant mon corps et ma vie.
Je ne savais pas non plus que l’écriture cesserait d’être une douce rêverie, qu’elle deviendrait une étape de reconstruction à part entière, une compagne de convalescence, un fil d’Ariane dans le chômage, une porte sur un monde toujours plus vaste, toujours plus surprenant, toujours plus mystérieux. Enfin, j’ignorais qu’au cœur de l’angoisse, je trouverais Plume d’Argent, une communauté d’auteurs qui partagent la même passion que moi pour l’écriture, pour l’ailleurs, pour l’autrement.
Au fur et à mesure que je découvrais d’autres horizons, d’autres ambiances, d’autres styles, la Passe-miroir grandissait, grandissait, grandissait : livre 1, livre 2, livre 3, livre 4 ! L’édition ? Je n’y songeais pas encore. De toute façon, je n’étais pas satisfaite de ce roman plein de longueurs, de maladresses, de cheveux sur la soupe. Tout était trop bancal, trop facile, trop prévisible, trop superficiel ! J’ai entamé un énorme chantier de réécriture. Je venais de finir de retravailler le premier livre quand le concours organisé par Gallimard Jeunesse a été lancé, cet été 2012. Encouragée par mon compagnon et par mes amies de plume, j’ai envoyé mon manuscrit.
Le résultat est là aujourd’hui : gagnante du concours, j’ai signé un contrat d’édition avec Gallimard Jeunesse.
Je tiens à remercier le jury de Gallimard, Télérama et RTL, et à féliciter les deux autres finalistes Fabrice Emont et Philippe Laborde. J’ai également une pensée spéciale pour tous les auteurs qui ont participé à ce concours. Pour avoir personnellement lu quelques uns d’entre eux, je sais que des textes de grande qualité étaient en lice et j’espère les trouver un jour à leur juste place, sur les étagères d’une librairie.
Christelle
Le plus dur après avoir lu la Passe-Miroir, c’est de commencer un autre livre. C’est presque un deuil. Tout nous paraît banal, triste.
Merci pour tout Christelle !
Que l’écharpe soit avec vous.
c’est si vrai
Je suis vraiment très heureuse que l’écriture t’ais aidé comme ça et que tu ais publié ton livre ! J’adore la passe -miroir, c’est un monde a part entière qui est difficile à quitter lorsqu’on arrive a la fin du livre 🙂